Renouvelables : les nouvelles énergies vertes moins chères que certaines énergies fossiles

La transition énergétique, bien amorcée dans plusieurs pays dans le monde, devrait profiter d’un nouveau coup d’accélérateur donné par l’IRENA (L’Agence internationale pour les énergies renouvelables).

Une « possibilité d’échapper progressivement de la dépendance au charbon » grâce aux renouvelables

Le constat aurait été difficile à croire il y a encore années, mais les choses ont changé et sont bien réelles : « le prix de la plupart des nouvelles énergies renouvelables est plus bas que les combustibles fossiles les moins chers » selon un rapport de l’IRENA.

Ce rapport, en date du 22 juin 2021, fait état d’une énergie renouvelable « dont le coût est inférieur à celui de l’option à base de combustibles fossiles. »

Aujourd’hui, « le coût de 62 % de l’ensemble de la production d’énergie renouvelable ajoutée l’année dernière, soit 162 gigawatts (GW), était inférieur à celui des nouvelles centrales à base de combustibles fossiles les moins chères. »

En cause de cette baisse de prix : les technologies dont le développement s’intensifie. Si cela profite aux pays développés, cette baisse de prix sera également bénéfique au pays émergents qui pourront économiser « jusqu’à 156 milliards de dollars. »

Francesco La Camera, directeur général de l’IRENA, a déclaré que « les énergies renouvelables offrent aux pays concernés la possibilité d’échapper progressivement à leur dépendance au charbon grâce à une solution économiquement attrayante leur garantissant de pouvoir répondre à la demande énergétique croissante sans renoncer à réduire les coûts, créer des emplois, stimuler la croissance et atteindre leurs objectifs en matière de climat. » Il ajoute également : « je suis heureux de constater que de plus en plus de pays choisissent d’introduire les énergies renouvelables dans leurs économies et suivent la voie de l’IRENA pour atteindre l’objectif du zéro émission nette à l’horizon 2050. »

2030 et 2050 en ligne de mire

Et justement : rappelons que l’Union européenne (UE) et d’autres pays dans le monde se doivent d’accélérer leurs efforts de réduction d’émissions de gaz à effet de serre (CO2) pour atteindre l’objectif de 2050, à savoir la neutralité carbone. Atteindre cet objectif permettrait de contenir un réchauffement climatique sous la barre des 2 degrés. 

Si cet objectif est partagé à l’échelle des États, certaines grandes entreprises veulent, elles aussi, œuvrer pour réduire leur empreinte carbone. Shell, BP et TotalEnergies font partie de ces groupes dont les actionnaires sont sur le qui-vive : les énergies renouvelables représentent une manne certaine pour un secteur qui doit progressivement se renouveler. 

Il y a plusieurs semaines déjà, mercredi 21 avril, les eurodéputés et États de l’Union européenne d’un accord quant à un objectif de réduction « d’au moins 55 % » des émissions de carbone de l’Union européenne d’ici à 2030. 

Cet objectif de réduction de CO2 d’ici à 2030 et de neutralité carbone d’ici à 2050 est important pour réduire les conséquences d’un réchauffement climatique annoncé et rivaliser avec d’autres puissances comme les États-Unis ou la Chine qui ne veulent pas perdre de temps dans la course à la transition énergétique.

Consultez le rapport de l’IRENA en cliquant ici (lien en anglais). Vous pouvez aussi jeter un œil au communiqué de presse de l’agence en via ce lien.

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