Quotidien (12.10.2017): Le contrat d’électricité pour livraison en 2018 en France à un pic record, le redémarrage des réacteurs nucléaires retardé
. Le contrat à terme du brut Brent a accru de 33 cents, soit de 0,6%, pour finir à 56,94$ le baril. Entre-temps, le contrat à terme du brut américain West Texas Intermediate (WTI) a avancé dde 38 cents, soit de 0,8%, pour s’établir à 51,30$ le baril.
Les prix du gaz en Grande-Bretagne ont chuté mercredi vu les prévisions d’un temps plus chaud, la production robuste d’énergie éolienne et la demande réduite de gaz ont mené à un système excédentaire. Le prix du gaz NBP au comptant a baissé de 2,6 pence, soit de 5,4%, à 45,75 p/therme. La plupart des contrats à terme ont été négociés en hausse.
Les conditions météorologiques orageuses devraient finir en Allemagne d’ici vendredi, réduisant les volumes élevés de la production d’énergie éolienne, qui ont encouragé les prix de l’électricité sur le marché de gros européen. Le prix au comptant de l’électricité en Allemagne est tombé de 26% à 25,38 euros/MWh, alors que le contrat équivalent en France était en déclin de 5% à 53,04 euros.
Le long de la courbe future, les retards dans le redémarrage des réacteurs nucléaires ont tiré à la hausse les contrats d’électricité en France. Le prix de l’électricité française pour livraison en 2018 a atteint un record de 43,5 euros/MWh, en hausse de 2%. Le contrat équivalent allemand, un benchmark européen, a progressé de 1,6% à 35,96 euros.
Les prix du carbone de l’UE étaient presque stables mercredi après avoir atteint un nouveau pic d’un mois, renforçant la hausse de 6% de la session précédente avant les discussions des législateurs de l’UE qui pourraient finaliser les négociations sur la réforme d’ETS qui dure deux ans. Le contrat de carbone expirant en décembre 2020 a clôturé à 7,62 euros/tonne.