Production nucléaire : EDF relève ses objectifs pour 2021 après la reprise de l’activité en France

La levée des restrictions liées au Covid-19 a permis la relance de l’économie et, avec elle, une consommation d’électricité plus importante qu’estimée il y a encore quelques mois. Le fournisseur historique EDF a annoncé, lundi 5 juillet au soir, avoir révisé à la hausse son objectif de production nucléaire pour l’année 2021. L’énergéticien français table sur une production comprise entre 345 et 365 TWh au lieu de 330-360 TWh

Une reprise économique bienvenue pour EDF qui revoit à la hausse sa production nucléaire

« Compte tenu du bon déroulement du premier semestre 2021, EDF rehausse son estimation de production nucléaire pour l’ensemble de l’année 2021 de 330 térawattheures (TWh) – 360 TWh à 345 TWh – 365 TWh », gage d’une reprise non négligeable de l’activité économique. 

Le premier semestre 2021 s’est terminé avec une production avoisinant les 181,6 TWh, soit 4,2 % de plus que le premier semestre de l’année dernière, période à laquelle le confinement était de vigueur pour lutter contre la propagation du Covid-19. 

La prudence reste de mise pour 2022

Pour autant, le fournisseur historique entretient une certaine forme de prudence puisque sa prévision pour 2022 reste, quant à elle, inchangée. Elle est comprise entre 330 et 360 TWh nous fait comprendre EDF dans un communiqué : « l’hypothèse de production pour 2022 reste inchangée à ce stade. »

En effet, l’année 2020 est loin d’avoir été prolifique. Entre la pandémie de Covid-19 ainsi que les grèves à répétition, entraînant une production au ralenti et des usines qui le sont tout autant, EDF a dû composer avec certains imprévus, notamment liés à l’épidémie de Covid-19. Ainsi, l’année 2020 a été marquée par une baisse de la production nucléaire de l’ordre de 12 %. Avec ses 335 TWh produits en 2020, on est loin des chiffres de 2019 et de ses 379,5 TWh. 

Nombre de secteurs ont été touchés : industrie, transports, sidérurgie… La consommation d’électricité dans certains d’entre eux a chuté de près de 25 %, c’est dire si 2020 a été une année inédite pour le fournisseur historique français.

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