Les Etats-Unis deviennent exportateurs de gaz naturel
Le premier train de liquéfaction de GNL au terminal Sabine Pass dans l’Etat de Louisiane aux Etats-Unis, construit par Cheniere, a commencé de fonctionner en février 2016. Depuis son ouverture, le cours de ses actions a enregistré une augmentation de plus de 50 pour cent, et à la fin de 2016, Cheniere Energy a rapporté un profit record de 1,28 milliard de dollars. Cinq autres terminaux d’exportation devraient être ouverts d’ici à 2020.
Le département américain de l’énergie a estimé que la demande mondiale de GNL devrait atteindre 71 milliards de pieds cubes par jour d’ici à 2040, contre approximativement 32 milliards de pieds cubes par jour en 2015. La raison principale de l’accroissement de la demande est le développement économique accéléré des pays en Asie, particulièrement en Chine et en Inde.
Même si le Qatar et l’Australie – les leaders mondiaux dans l’exportation de GNL – sont géographiquement mieux préparés à expédier du carburant à des meilleures conditions, les Etats-Unis ont déjà été contactés par des géants énergétiques comme Royal Dutch Shell, Korea Gas Corp et GAIL (Inde).
Une autre opportunité pour le développement des États-Unis dans l’exportation de GNL est l’Europe, qui recherche intensivement d’autres fournisseurs après que la Russie avait limité ses livraisons de gaz en hiver.