Les émissions mondiales de CO2 constantes pour la troisième année consécutive
Les réglementations plus strictes visant les émissions, une utilisation réduite du charbon, le gaz naturel moins cher et l’utilisation de l’énergie verte ont tous maintenu les émissions globales à un niveau constant depuis 2014.
La réduction la plus visible des émissions de CO2 a été enregistrée aux États-Unis, où celles-ci ont baissé de 3%, tandis que l’économie a progressé de 1,6%, et en Chine, où les émissions ont chuté de 1%, alors que l’économie a continué de progresser de 6,7%. Néanmoins, la stabilité en Europe (la demande de gaz a accru de 8% et celle de charbon a diminué de10%) n’a pas mené à une augmentation significative dans la plupart des pays du monde, préservant les émissions mondiales de gaz à effet de serre au même niveau.
L’AIE a déclaré que les émissions de 2016 aux États-Unis étaient à leur niveau le plus bas depuis 1992, soit près d’un quart de siècle au cours duquel l’économie a augmenté de 80%. L’Agence a également noté que l’accroissement de la capacité nucléaire mondiale l’année dernière était la plus élevée depuis 1993. De nouveaux réacteurs ont commencé à fonctionner en Chine, aux États-Unis, en Corée du Sud, en Inde, en Russie et au Pakistan. La demande de charbon a baissé dans le monde, mais la diminution a été « particulièrement forte » aux États-Unis, soit de 11% l’année dernière.
En conclusion, si l’énergie renouvelable sera utilisée plus que les combustibles fossiles, le voie sera correcte. C’est évidemment une bonne chose, mais si nous parlons de l’impact sur le réchauffement climatique, l’AIE averti qu’il ne suffit pas d’atteindre les buts de réduction des émissions de CO2 pour limiter les hausses de température à moins de 2 ° C (3.6 ° F) au-dessus des niveaux préindustriels.