Le Royaume-Uni souhaite relancer l’extraction de gaz dans la plus ancienne région du bassin pétrolier de la mer du Nord

Eric Marston, le responsable de la région de la mer du Nord de l’OGA considère que l’extraction du gaz serré est une véritable opportunité pour prolonger la durée de vie de l’infrastructure existante.
Selon les estimations d’OGA, environ 3,8 trillions de pieds cubes de gaz serrés restent dans le sud de la mer du Nord, l’une des zones d’extraction de gaz extracôtières les plus anciennes au monde qui a produit plus de 40 billions de pieds cubes. En plus, le bassin disposerait de milliards de barils d’huile pour l’extraction, estimés à presque 200 milliards de livres (250 milliards de dollars), que le gouvernement du Royaume-Uni voudrait voir développés.
Ces gisements de gaz et de pétrole sont traditionnellement impopulaires en raison de difficultés d’accès et, par conséquent, prévoient un développement coûteux. L’activité d’extraction de gaz dans cette région a été très faible au cours des deux dernières années, car la baisse des prix du pétrole rend ces projets moins rentables.
Les dépôts de gaz serrés sont les types de réservoirs de gaz non conventionnels tels que le gaz de schiste et le méthane de lit de charbon, situés dans des pierres moins perméables, comme le grès. Le gouvernement britannique espère que l’utilisation de nouvelles technologies devrait rendre le processus d’extraction plus économique.
La société Centrica a déjà réussi à réduire de 25% les coûts du champ gazier Pegasus en trouvant des moyens de partager certains équipements avec d’autres entreprises. Centrica décidera plus tard cette année si la société va poursuivre ce projet.
L’explorateur pétrolier Premier Oil, examine également la possibilité d’investir dans le développement d’un important champ gazier dans la région, Talmount, qui devrait contenir jusqu’à 1 billions de pieds cubes de gaz.

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