Le Royaume-Uni pourrait quitter le marché européen du carbone après le Brexit
La Grande-Bretagne a établi un objectif juridiquement contraignant de réduire les émissions de gaz à effet de serre, comme celles produites par les centrales à énergie fossile, celui de 80% par rapport aux niveaux de 1990 d’ici 2050.
Le Royaume-Uni a joué un rôle clé dans la mise en place du système européen d’échange des quotas d’émissions (SCEQE), la politique phare du climat de l’UE. Le Royaume-Uni a également fourni une voix importante et influente dans les tentatives répétées de réformer le régime ainsi que de resserrer le plafond global.
Quittant le système soulèverait des questions sur la manière dont la Grande-Bretagne atteindra ses objectifs. Beaucoup de sociétés d’électricité ont déclaré que le plan offrait un signal politique important pour encourager leur investissement dans les énergies renouvelables et la production d’électricité à faible émission de carbone.
Le Royaume-Uni est le deuxième émetteur de dioxyde de carbone en Europe. En conséquence, ses sociétés d’électricité et son industrie figurent parmi les plus gros acheteurs de quotas dans le système d’échange de quotas d’émission (ETS) de l’UE, qui charge les centrales électriques et les usines pour chaque tonne de dioxyde de carbone (CO2) qu’ils émettent.
Les sociétés britanniques d’énergie telles qu’E. ON et Centrica ont insisté que le Royaume-Uni reste dans le système.
La Grande Bretagne a réduit ses émissions de 35 pour cent depuis 1990. Son objectif national pour 2030 est de réduire les gaz à effet de serre de 57 pour cent, devenant ainsi l’un des principaux contributeurs potentiels à l’objectif global de réduction de 40 pour cent de l’UE.