La France dit adieu à sa plus ancienne centrale nucléaire
La décision de fermer la centrale Fessenheim de 39 ans dans le nord-est de la France, près de la frontière allemande, a été approuvée mardi par le conseil d’administration d’EDF.
Dans le cadre de l’accord, la société recevra 490 millions d’euros pour le démantèlement de la station atomique et la formation de ses 850 travailleurs.
La fermeture de la centrale Fessenheim sera longue et graduelle.
Hollande avait poussé à fermer le site pour construire une alliance avec le Parti Vert. Fessenheim a également fait l’objet des plaintes concernant la sécurité des gouvernements allemand et suisse.
En vertu de la politique d’Hollande, la France a accepté de réduire sa dépendance au nucléaire pour la production d’électricité de 78% à 50% d’ici à 2025 et d’augmenter son utilisation des énergies renouvelables, telles que l’énergie éolienne et solaire.
Beaucoup de centrales nucléaires devraient arriver à la fin de leur vie opérationnelle dans les années 2030, vu que plusieurs sont vieilles.
En vertu de la loi française sur la transition énergétique, la quantité d’énergie nucléaire devrait être réduite à 63,2 gigawatts, signifiant que la centrale Fessenheim doit fermer en 2018 pour ouvrir la voie à une nouvelle à Flamanville.